Bonjour, Je m'appelle Randrianavohany Ny Vonjy Ny vonjy Nomenjanahary Excellence et j'ai 25 ans. Je vis à Madagascar, un des pays les plus pauvres du monde. Bien que notre pays soit déjà classé parmi les plus démunis, la réalité est encore pire pour nous qui vis a l’intérieur du paye. Il existe une énorme disparité entre les personnes riches et nous, les moins fortuné. Mon père est médecin à la retraite. Je lui suis extrêmement reconnaissant pour tous les efforts qu'il a fournis afin de nous soutenir jusqu'à présent. Je sais que ce n’était pas facile, sachant que sa pension de retraite ne s'élève qu'à 150 euros par mois ; la moitié de ce qu'il gagnait lorsqu'il travaillait pour l'État. Je suis l'aîné de la famille, et j'ai cinq frères et sœurs dont certains sont encore au collège. Mes deux sœurs ont dû interrompre leurs études faute de moyens. En tant qu'aîné, je ressens une grande responsabilité de contribuer à l'éducation de mes frères et sœurs. Réussir à Madagascar est extrêmement difficile. C’est quasiment un miracle. Ceux qui réussissent sont souvent ceux qui ont des ressources financières importantes ou des familles à l'étranger qui les soutiennent contrairement a moi. Je n’ai pas de famille riche ni aucun héritage sur quoi commencé ma vie. J'ai des projets de vie, mais sans argent, ils restent inaccessibles pour moi. J'ai tenté de solliciter l'aide de personnes aisées et de contacter des banques, mais en vain. Les banques n’offrent pas des prêts sans garantie matérielle, chose que je ne possède pas. Vous me conseilleriez probablement de travailler dur, Cependant, jusqu'à présent, je n'ai pas rencontré de personnes ayant réussi en partant de rien et en travaillant dur. Oui, ça existe, mais c’est extrêmement rare, voire très rare à Madagascar. Oui, je vais travailler, mais même en travaillant jour et nuit, dans les meilleur des cas je pourrais avoir 300 euros par mois. C’est un fait. Je pense même que c’est fait pour séparer la classe sociale a Madagascar. Je pense aussi que c’est l’une des raisons de la haute corruption a Madagascar. Pour moi, la solution est de me lancer dans mon propre businesse. Après avoir étudié les options disponibles, je crois que commencer par le secteur des taxis-brousse serait un bon point de départ. À Madagascar, les fourgons Mercedes sont aménagés et utilisés pour les liaisons régionales, mais leur coût, entre 12 000 et 20 000 euros, est bien trop élevé pour moi. Je pense faire des liaisons entre le capitale Antananarivo le nord de Madagascar. Je vous demande humblement de m'aider. Votre soutien pourrait faire une grande différence dans ma vie et celle de ma famille.